La sagesse n’existe pas seulement dans les biscuits chinois. C’est fou toute la philosophie que l’on peut cogiter sur la vie en gardant le beau petit toutou de son ami.
Par Sandra Sirois
L’amour inconditionnel existe encore
Elle me suivait partout où j’allais : dans la cuisine, dans le salon, dans la salle de bain, puis dans la douche… Un moment donné, je me suis dit : “Ça se peut pas, elle va bien trouver un autre divertissement et se tanner de moi.” Et j’imaginais ce divertissement comme n’importe quoi d’autre, par exemple, grignoter le coin du sofa ou courir après une araignée. Nope. I was the one and only dans sa vie. Wow, quelle joie cela te donne durant le jour de savoir que tu es la seule chose à laquelle une petite bête pense. Ça te donne encore plus envie de la couvrir de bisous et te faire sentir que tu suffis à tous les niveaux.
La joie amène la joie
J’amène mon petit bébé à quatre pattes au parc à chiens. Mon petit bulldog français fait sensation! Le petit chien, haut comme trois pommes, saute avec grand enthousiasme sur tous les humains présents et joue avec les autres chiens, sans jamais, au grand jamais, mordre une autre bête. Elle s’amuse et par le fait même, amuse tout le monde. “Wow, ton chien il est vraiment extraordinaire. Elle nous fait tous sentir tellement spécial!”, me dit la propriétaire d’un chien saucisse. Oui, elle met le sourire sur le visage de tout le monde, même des autres chiens. Y a de quoi à être une dog-babysitter vraiment fière.
La patience est une vertue
Mon petit bulldog français a un gros défaut, quand elle marche sur la rue, parfois, elle bloque. Comme, elle ne veut plus avancer du tout. Et elle le fait exprès, je le vois dans sa petite face de petit-bulldog-trop-cute-que-j’ai-le-goût-de-serrer-fort-dans-mes-bras-malgré-qu’elle-m’arrête-tellement-sec-que-j’ai-l’impression-que-je-vais-me-casser-le-poignet. Alors, je prends une pause et j’attends qu’elle se remette à marcher. Et j’attends, j’attends, et j’attends encore pendant qu’elle renifle un vieux morceau de sac à poubelle qui traîne par terre à côté d’une vieille boîte de Kraft Dinner. Je respire par le nez, tout en tentant de la convaincre d’avancer en tirant légèrement sa laisse de petits cous pour lui indiquer le chemin. Elle me fixe dans les yeux, et reste planter là, à côté de trois morceaux de macaronis clairement passés date. Asti. Je tente encore, mais y a rien à faire : elle veut rien savoir. J’attends et j’apprends la pleine conscience en respirant des effluves de restes de poubelles gisant sur le trottoir.
Accepter de ne pas être parfait
Son coulis de bave n'était pas seulement cute, mais sa démarche boiteuse aussi. Mais, il n'y a pas seulement le chien en lui-même qui m’a montré que de ne pas être parfait, c’est correct. Il y a aussi ce gars qui est sorti de chez lui en tabarn*?%$ parce que la petite bulldog avait fait caca sur son terrain. Je me suis sentie vraiment honteuse, parce que j’avais oublié mes sacs à caca à la maison ce jour-là. Lorsqu’il m’a crié à deux pouces du visage : "TON CHIEN A CHIER SUR MON TERRAIN?!”, je lui ai répondu avec toute l'honnêteté du monde que je n’avais pas de sac, mais que s’il m’en donnait un, j’allais ramasser les déchets organiques sans rouspéter. Le gars a accepté mon pardon et m’a donné un petit sac de plastique pour que je n'aie pas besoin de ramasser le caca de la petite chienne avec mes mains nues. Il m’a même offert de mettre le caca dans sa poubelle (extérieure, bien sûr). Un chic type qui, au lieu de m’avoir cancellé sur les réseaux sociaux, sait pardonner. On a besoin de plus d’amour dans le monde, la gang.
Et vous, qu'est-ce que vos animaux de compagnie vous ont appris dans la vie? Écrivez-le nous dans les commentaires!
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